AYITI AN AVAN

À gauche, les bâtiments incendiés de la Radio Télévision Caraïbe (Photo : résident de la rue Chavannes). En haut à droite, le Premier ministre Alix Didier Fils Aimé (Photo X). En bas à droite, Me André Michel, porte-parole du Secteur Démocratique et Populaire (Photos : X)

Port-au-Prince, 13 mars 2025 – Après plusieurs attaques et un climat d’insécurité grandissant, la Radio Télévision Caraïbes (RTVC), contrainte de quitter ses locaux il y a un an, a été incendiée dans la nuit du 12 au 13 mars 2025 par des gangs armés de la coalition “Viv Ansanm”. Cet acte criminel porte un coup dur à la liberté de la presse et aggrave la crise sécuritaire qui paralyse le pays.

Le gouvernement exprime sa solidarité

Face à cette tragédie, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé et Me André Michel, porte-parole du Secteur Démocratique et Populaire (SDP), ont exprimé leur profonde solidarité à toute l’équipe de la RTVC, à son PDG Patrick Moussignac, ainsi qu’aux journalistes et employés affectés par cet événement dramatique.

Une attaque contre un pilier de l’information en Haïti

Depuis un an, la station avait déjà dû quitter son siège historique en raison des attaques répétées des gangs et des difficultés croissantes pour ses employés à se rendre au travail. Malgré ces épreuves, RTVC avait poursuivi sa mission d’information, refusant de céder à la peur. L’incendie de ses locaux marque une nouvelle étape inquiétante dans la guerre menée contre la liberté d’expression en Haïti.

Un appel à l’action pour protéger la presse

Dans un pays où la presse joue un rôle fondamental dans la lutte pour la vérité et la justice, il est impératif que des mesures soient prises pour protéger les journalistes et garantir le droit à l’information. La communauté nationale et internationale est appelée à réagir face à cette escalade de la violence qui vise à museler la presse et à plonger le pays dans l’obscurité de la peur et du silence.