AYITI AN AVAN

Jimmy « Barbecue » Chérizier mène une marche contre le Premier ministre haïtien, Ariel Henry, à Port-au-Prince, le 19 septembre 2023. Photo : Ralph Tedy Erol/Reuters

Port-au-Prince, lundi 24 mars 2025 – Ce lundi matin, entre Delmas 19 et Delmas 33, des fusillades meurtrières ont secoué la capitale haïtienne, plongeant une fois de plus la population dans l’horreur. Selon des sources médicales, au moins cinq personnes ont été tuées et 29 autres blessées par balles. Des assaillants ont ouvert le feu sur des passants et une camionnette, tuant le chauffeur sur le Champ.

Alors que Port-au-Prince vit sous la menace constante des gangs, les balles perdues continuent de faucher des vies innocentes. Des tireurs embusqués auraient visé au hasard des civils, aggravant le climat de terreur qui règne dans la capitale. Les habitants, impuissants, tentent de survivre dans une ville où la sécurité semble être devenue un luxe inaccessible. Malgré les interventions sporadiques des forces de l’ordre, la situation reste hors de contrôle.

Les autorités multiplient les promesses de lutte contre l’insécurité, mais la réalité reste inchangée. Ce matin encore, à Delmas, l’horreur a frappé. En réponse à cette nouvelle tragédie, le gouvernement annonce la réouverture du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince et la création de pôles judiciaires spécialisés.

Mais ces mesures seront-elles suffisantes pour restaurer l’ordre ? Comment garantir une protection efficace des citoyens face à des gangs toujours plus puissants ? La police nationale dispose-t-elle des moyens nécessaires pour mener une véritable guerre contre l’insécurité ? Faut-il renforcer la coopération internationale pour mieux lutter contre le trafic d’armes et le crime organisé ?