
Un cessez-le-feu de 30 jours en discussion
Depuis plus de trois ans, une guerre fait rage en Ukraine, et les négociations pour une trêve connaissent un tournant décisif. Lors des pourparlers en Arabie saoudite, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accepté une trêve de 30 jours, soutenue par Washington. Donald Trump, qui mène les discussions du côté des Américains, affirme que les échanges avec la Russie avancent « bien » et promet des précisions lundi. De son côté, Vladimir Poutine se dit prêt à examiner la proposition, mais exige des garanties avant d’y adhérer, ce que Kiev juge « inacceptable ».
Moscou fixe ses conditions, Kiev s’y oppose
Selon Reuters, la Russie a remis aux États-Unis une liste de revendications reprenant celles formulées dès le début du conflit : engagement de l’Ukraine à ne jamais rejoindre l’OTAN, retrait des troupes étrangères du pays et reconnaissance de l’annexion de la Crimée ainsi que de quatre provinces occupées. Le Kremlin s’est dit « entièrement favorable » à une trêve temporaire, mais conditionne son acceptation à ces points. Une posture que Zelensky dénonce, accusant Moscou de chercher à imposer « un diktat inacceptable ».
Trump joue les médiateurs et met la pression sur Poutine
Lors d’une interview dans l’émission Full Measure, Trump s’est déclaré convaincu que Poutine finirait par accepter l’accord. Il a toutefois averti qu’un refus serait « une mauvaise nouvelle pour le monde », suggérant que l’avenir du conflit dépendait désormais de la réponse russe. De son côté, le secrétaire d’État Marco Rubio a précisé que les États-Unis allaient soumettre directement la proposition au Kremlin afin d’obtenir une position claire de Moscou.
Une paix possible ou une simple pause dans la guerre ?
Si les discussions semblent progresser, la méfiance entre les parties reste forte. La Russie, qui a récemment repris la ville stratégique de Soudja, n’a jamais accepté de concessions dans ce conflit. L’Ukraine, quant à elle, refuse de céder sur sa souveraineté. Alors que Washington s’efforce de jouer les médiateurs, une question demeure : cette trêve peut-elle ouvrir la voie à une paix durable ou ne sera-t-elle qu’un répit temporaire avant une nouvelle escalade ?