AYITI AN AVAN

Armes et munitions saisies lors du démantèlement d’un réseau de trafic international en République dominicaine. Source: ListinDiario

République dominicaine – Ce dimanche 23 mars 2025, la police dominicaine a démantelé un réseau de trafic international d’armes opérant depuis Miami et ayant des ramifications en République dominicaine. L’opération, menée avec le soutien du ministère public et des services d’enquête criminelle, a conduit à l’arrestation de deux individus à Baní, tandis qu’un troisième suspect est en fuite. Les autorités poursuivent leurs investigations pour démanteler complètement cette organisation criminelle.

Lors des interventions, la police a saisi 11 pistolets, six fusils, six pistolets de calibre 9 mm, 19 chargeurs pour pistolets, cinq chargeurs pour fusils, un chargeur tambour, ainsi que des munitions de divers calibres. De plus, les forces de l’ordre ont confisqué un pick-up, deux motos, huit téléphones portables, des radios de communication, un poignard et 20 plaques d’immatriculation de différents pays. Ces éléments montrent l’ampleur de l’opération et l’importance des ressources mobilisées par ce réseau.

Les enquêteurs ont identifié Jean Carlos Pereira González et Paul Sebastián Ferreyra González comme les cerveaux de cette organisation, actuellement en fuite. Ils sont soupçonnés d’organiser le trafic d’armes vers des groupes criminels impliqués dans le narcotrafic, le sicariat, le blanchiment d’argent et l’extorsion. Deux complices, Wellinston Santos et Yerson Figuereo, ont été arrêtés en flagrant délit, tandis qu’un troisième suspect, connu sous le nom de « Vidal », est activement recherché.

Cette affaire intervient alors que les autorités dominicaines ont récemment saisi une cargaison d’armes et de munitions au port de Haina, le 4 mars dernier. En trois ans, la douane a traité 76 affaires de trafic d’armes ; plus de 5 800 armes ont été confisquées sur le territoire dominicain en 2023, mettant en évidence l’utilisation de la République dominicaine comme point de transit pour le trafic d’armes vers d’autres pays, notamment Haïti. Cette recrudescence pose des questions : qui finance ces réseaux ? Et quelles mesures doivent être renforcées pour stopper ce trafic ?

Source: ListinDiario