À moins de trois mois de la fin de la transition, le Conseil de sécurité de l’ONU a exhorté Haïti, ce mercredi 22 octobre 2025, à avancer rapidement dans l’organisation des élections. Les autorités doivent surmonter leurs divergences politiques et rétablir un gouvernement élu, alors que la violence des gangs et les crises humanitaires continuent de fragiliser le pays.

Plus de 220 partis régularisés par le MJSP
Dans un communiqué de presse publié par le MJSP le mardi 21 octobre, le Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique a annoncé la régularisation de plus de 220 partis politiques, désormais éligibles à participer au processus électoral. Selon la note, ces partis ont mis à jour leurs dossiers auprès des services compétents, et une liste officielle sera bientôt rendue publique.
Préparatifs électoraux malgré les défis
Malgré les défis sécuritaires et humanitaires, le gouvernement et le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) poursuivent les préparatifs pour garantir un processus crédible et transparent. Les autorités réaffirment leur engagement à restaurer la sécurité nationale et à organiser les élections comme prévu.
Des critiques de certaines formations politiques
Certaines formations politiques contestent cependant le calendrier et la légitimité du CPT, dénonçant l’échec de la transition actuelle et rejetant l’accord du 4 avril qui a mis en place le Conseil présidentiel. Ces partis estiment que des élections ne peuvent se tenir dans le contexte actuel et demandent une nouvelle période de transition, mieux adaptée aux réalités du pays.
Encouragement du MJSP aux partis régularisés
Pour sa part, le MJSP félicite les partis qui ont régularisé leur situation et leur souhaite succès pour les prochaines échéances électorales. Cependant, compte tenu de la situation actuelle du pays, plusieurs questions se posent : l’organisation d’élections crédibles est-elle réellement possible dans ce contexte de crise sécuritaire et humanitaire ? Les autorités réussiront-elles à surmonter leurs divergences pour garantir un processus transparent ? Faut-il envisager la mise en place d’un nouveau groupe pour diriger la transition, plus adapté aux réalités du pays ?

