
Engagé depuis trois semaines dans une guerre commerciale tendue avec la Chine, le président américain Donald Trump, dans ce qui ressemble à une bataille d’ego, fait un pas vers l’apaisement. Après avoir frappé fort avec une augmentation de 145 % des tarifs douaniers sur les produits chinois, il fait machine arrière. Jugeant ces hausses « trop élevées », il a annoncé une réduction imminente, tout en précisant que les tarifs ne seront pas totalement supprimés : « Nous allons les baisser, mais pas au niveau zéro », a-t-il déclaré.
Cette déclaration intervient alors que la Chine tend la main, affirmant que ses portes restent « grandes ouvertes pour des discussions ». Un signal positif dans un climat tendu, où les organisations internationales multiplient les alertes sur les conséquences mondiales de cette guerre.
Du côté chinois, le ton reste ferme mais ouvert. Guo Jiakun, porte-parole du ministère du Commerce, déclare : « Nous ne souhaitons pas nous battre, mais nous n’avons pas peur de le faire. S’il faut se battre, nous irons jusqu’au bout. Mais la porte du dialogue reste grandement ouverte. » Il ajoute avec insistance : « Si les États-Unis veulent résoudre ce problème, ils doivent cesser de faire du chantage. Ils doivent parler avec la Chine sur la base d’égalité, de respect et d’avantages mutuels. »
Entre tensions, volonté de dialogue et enjeux économiques colossaux, l’équilibre reste fragile, mais l’espoir d’un compromis se profile.