Jeudi 4 novembre, les services d’immigration américaine ont annoncé des mesures qui vont renforcer les conditions d’obtention de la résidence permanente. Jusqu’à présent, seules les empreintes digitales du demandeur étaient exigées. Mais à partir de janvier 2026, les services d’immigrations réclameront également celles du pourvoyeur, à savoir la personne qui se porte garante. Ou les garants s’ils sont plusieurs.

De telles dispositions pourraient avoir un effet dissuasif. Les garants seraient plus réticents à donner leurs empreintes digitales, ce qui complique la procédure d’obtention.
Ces nouvelles mesures sont inscrites dans le cadre du “administrative procedure act”. Les lois inscrites dans ce cadre sont soumises à une période de commentaires, “notice and comment”. C’est une période probatoire avant l’adoption finale. Si cette loi a une forte demande de rejet, il reste fort probable qu’elle ne passe pas. L’avocat de l’immigration Frandley Julien a ainsi encouragé les avocats, mais aussi les citoyens qui savent s’y prendre à se manifester, et partager leurs désaccords.
Il a par ailleurs recommandé aux demandeurs d’asile, notamment ceux qui ont fui les violences des gangs armés, d’éviter certaines affirmations qui peuvent faire tâche sur leur dossier. En effet, en fonction de la situation, si le demandeur a été contraint de payer une certaine somme, ou rançon à ses ravisseurs, l’avocat du gouvernement peut utiliser une telle affirmation à son encontre pour appuyer qu’il a eu à financer des gangs armés. Ce qui peut amener un rejet de la demande d’asile.
À cet effet, il est conseillé aux demandeurs d’asile d’éviter de mentionner de tels faits qui pourraient servir mal leurs intérêts.
A noter que les gangs “Viv ansanm” et “Baz gran grif” sont catégorisés comme terroristes par les Etats-Unis.

