La première étape du plan de paix pour la guerre à Gaza a débuté ce lundi. Après le respect du cessez-le-feu, et le retrait partiel des forces israéliennes, le Hamas a commencé à libérer les otages. Ce lundi 13 octobre, les otages qui étaient encore vivants ont été confiés à la Croix-Rouge par le Hamas. En ce qui concerne les dépouilles des otages encore détenus à Gaza, seulement deux ont été rendus.
Israël, de son côté, a libéré 1968 prisonniers palestiniens. Donald Trump, en tournée au Moyen-Orient, a tenu un discours devant le Parlement israélien.

Une première étape réussie dans le processus de paix
Enfin, une lueur d’espoir semble luire à l’horizon. Après plus de 730 jours de captivité, le Hamas a procédé aujourd’hui à la libération des 20 otages encore vivants. Les otages ont été rendus en deux vagues, d’abord 7, ensuite 13. Israël, de son côté, a libéré 1716 prisonniers palestiniens, et 250 autres en Cisjordanie et à Jérusalem, selon le Jerusalem Post. A la libération des otages, plusieurs bus ont été aperçus en train de quitter la prison israélienne d’Ofer, en Cisjordanie.
Bien avant leur libération, certains otages ont pu communiquer avec leurs proches. Ce qui a provoqué des moments de joie parmi la foule réunie sur la place de Tel Aviv. Dans une pancarte qu’ils ont mis sur la place, ils remercient Donald Trump qu’ils qualifient de “faiseur de paix”. Cette libération d’otages et de prisonniers a suscité une immense joie chez les Palestiniens. Les autres otages, ceux qui sont morts assassinés par le Hamas, ou d’une quelconque autre façon, seront libérés par la suite.

Plusieurs dirigeants européens et d’ailleurs ont félicité la mise en œuvre du processus de paix. Ursula von der Leyen, la secrétaire générale de la Commission européenne, et le président Emmanuel Macron qualifient cette nouvelle d’historique. Le premier ministre britannique, Keir Starmer, de son côté, a déclaré que cet accord constitue un tournant décisif dans le conflit.
Des présidents et premiers ministres du monde entier ont marqué l’importance de cette libération d’otages. C’est un signal fort que le plan de paix atteindra sa mission.
Un Trump triomphant devant le parlement israélien
Le président américain, qui est l’un des protagonistes de cet accord de paix, effectue actuellement une tournée au Moyen-Orient. Il a d’abord été en Égypte, par la suite il s’est rendu en Israël, où il devait tenir un discours devant le parlement israélien. Benyamin Netanyahou, qui devait se rendre également en Égypte, a dû décliner l’invitation à cause de sa coïncidence avec le début de la fête juive de Simchat Torah.
Durant la session de la Knesset, c’est le premier ministre qui a d’abord pris la parole. Il a tenu à remercier le président américain, notant que le calendrier juif manque aujourd’hui la fin de deux années de guerre. Il considère Donald Trump comme le meilleur ami que l’État israélien n’ait jamais eu à la Maison-Blanche. Aucun président américain n’en a fait plus pour Israël.
“Sous votre direction, nous pouvons forger de nouveaux traités de paix avec les pays arabes de la région, et les pays musulmans au-delà. Et je crois qu’avec le leadership du président Trump, cela se produira beaucoup plus vite que certains le pensent”, a déclaré le premier ministre Netanyahou. Ce passage fait référence aux accords d’Abraham qui avaient permis un rapprochement entre Israël et plusieurs pays arabes sous le premier mandat de Donald Trump.
Trump a pris la parole en évoquant l’aube historique d’un Nouveau Moyen-Orient. “Après tant d’années de guerre et de dangers incessants, le ciel est aujourd’hui calme. Ce n’est pas seulement la fin d’une guerre, c’est la fin d’une ère de terreur et de mort, et le début d’une grande concorde et d’une harmonie durable pour Israël et toutes les nations, dans ce qui sera bientôt une région véritablement magnifique, j’en suis profondément convaincu. C’est l’aube historique du Nouveau Moyen-Orient”, a-t-il déclaré.
Il a par ailleurs exprimé sa gratitude envers Benjamin Netanyahou, et remercié les pays arabes qui ont contribué au processus de paix. Selon lui, la guerre est finie. Il s’est félicité d’avoir désormais mis fin à huit guerres. Faisant une déroute à son discours, Trump a demandé au président israélien, Isaac Herzog, d’accorder son pardon à Netanyahou. En effet, celui-ci est poursuivi pour corruption dans son pays.
Le président Trump a été longuement applaudi durant son discours. Mais, son discours a été interrompu par deux députés israéliens qui ont appelé à reconnaître l’Etat de la Palestine. Les concernés ont été conduits hors de la salle.
Il ne s’agit toutefois que de la première étape. D’autres mises à jour devront être faites prochainement concernant la mise en œuvre des autres points du plan de paix.

